L’État encourage la rénovation énergétique des habitats énergivores en proposant diverses aides accessibles aussi bien aux propriétaires de maisons individuelles qu’aux copropriétaires de logements sociaux. La prime énergie en fait partie : elle est destinée à celui qui engage des travaux sur son logement principal ou secondaire. La prime énergie est accessible à tous ; cependant, l’État propose aussi une prime spéciale aux ménages modestes et ce, en tenant compte d’un plafond de ressources.
La différence entre la prime classique et la prime pour les ménages modestes
La prime classique, tout comme celle destinée aux ménages modestes, est fonction de la nature des travaux. À partir de 2019, l’emplacement du logement sera également pris en compte, tout comme les performances thermiques, alors que seul le type d’équipement installé était considéré en ce qui concerne le calcul en 2018.
Les travaux destinés à améliorer les performances thermiques du logement sont entre autres les ceux portant sur la pose d’appareils fonctionnant à l’énergie renouvelable. C’est également le cas pour certains équipements de chauffage. La pose de portes et de fenêtres isolantes ainsi que tous les travaux d’isolation thermiques donnent aussi droit à la prime énergie.
En ce qui concerne les ménages modestes, ils pourront bénéficier de la même prime énergie mais dont le montant est ramené à la hausse. Dans les deux cas, il faut que les travaux soient réalisés par un prestataire RGE ou reconnu garant de l’environnement.
Vous pouvez vous rapprocher d’un professionnel de la rénovation énergétique pour en savoir plus sur la prime d'énergie et les conditions complètes pour en bénéficier.
Quelles autres aides en 2019 pour les logements énergivores ?
Les logements à forte consommation énergétique pourront être rénovés à moindre coût grâce aux autres aides telles que :
- le CITE qui deviendra elle aussi une prime à partir de 2020
- la TVA à 5,5%
- l’éco-prêt à taux zéro
- l’opération « Coup de pouce » économies d’énergie.